Outre son parfum unique et riche et de sa couleur vibrante, on peut reconnaitre la qualité exceptionnelle de ce safran par la longueur et la définition de ses stigmates. Provenant d’un terroir surprenant situé au cœur de St-Éphrem-de-Beauce, cueilli à la main et émondé avec savoir-faire, ce safran n’a rien à envier à ses congénères d’outremer!
Le safran provient d'une variété de crocus; ce sont en fait les stigmates de la fleur qui sont récoltés à la main, puis séchés. Chaque fleur ne contient que trois stigmates qui perdent jusqu’à 80% de leur poids au séchage. Il n’est donc pas étonnant que le safran soit l’épice la plus chère, et aussi la plus trafiquée!
Pour l’utiliser, il est conseillé de le broyer grossièrement et de l’infuser dans de l’eau chaude quelques minutes avant de l’incorporer aux plats de riz, de poisson ou de volaille. Il développera ainsi toute sa saveur et libérera sa coloration jaune orangé.
C’est dans la petite vallée du rang Saint-Jean-Baptiste à St-Éphrem-de-Beauce que se retrouve la ferme maraichère L’artisan d’ail; le climat, les conditions du sol, l'orientation du soleil, tout y est pour favoriser la culture du safran.
C'est suite au visionnement d’une émission de la semaine verte que Jonathan a eu l’idée de cultiver le safran, une culture émergente au Québec qui comporte son lot de défi. À la fin octobre, le safran est cueilli à la main, une fleur à la fois, puis émondé délicatement afin d’en récolter les fins stigmates un à un avant de les faire sécher.
Pour Jonathan, le safran n’est pas une épice comme les autres : on s'en sert pour harmoniser et élever les saveurs pour ainsi rehausser les plats.